Avec Silver Avenir, Suravenir renforce sa gamme de supports immobiliers avec une SCI sur l’immobilier d’habitation acquis en viager. Disponible sur les contrats Vie Plus (vie, capitalisation et plan d’épargneretraite), son objectif de rendement annuel est fixé entre 5 et 6 %.Arkéa Investment Services (55 milliards d’euros sous gestion à fin décembre 2019), via sa filiale Federal Finance Gestion, vient de lancer la SCI Silver Avenir, un véhicule d’investissement reposant sur le viager d’habitation accessible au travers de différents contrats assurés par Suravenir (notamment ceux de sa filière Vie Plus, à savoir Patrimoine Vie Plus, Capitalisation Vie Plus et PERtinence Retraite). «Il s’agit d’une innovation majeure et originale pour notre groupe, se réjouit Bernard Le Bras, président du directoire de Suravenir, directeur du pôle produits et membre du Comex de Crédit mutuel Arkéa. Cette SCI vient renforcer notre offre d’unités de compte alors qu’elle manquait d’immobilier, notamment depuis que nous avons cédé notre participation au sein du groupe Primonial. Silver Avenir offre une solution d’investissement au couple rendement-risque pertinent et donne du sens à l’investissement à l’heure où les besoins de financement de la dépendance sont en forte croissance.»Des acquisitions en viager bouquetGérée par une équipe dirigée par Charlotte Evanguelidis, spécialiste du marché depuis dix ans, cette SCI à capital variable vise donc à mutualiser les investissements dans des biens immobiliers acquis en viager 100 % bouquet.L’objectif de rendement est fixé entre 5 et 6 %. «Les acquisitions se font avec une décote moyenne de 40 % à l’achat, précise la gérante. La valorisation des actifs est mécanique, à chaque date anniversaire des seniors et jusqu’à la récupération du bien. Pour l’investisseur, il s’agit également d’un investissement solidaire car il vient augmenter le pouvoir d’achat des seniors pour financer leur retraite, alors qu’ils ne veulent pas déménager dans 94 % des cas, et malheureusement parfois leur dépendance, qui coûte très cher.»Une liquidité assurée par SuravenirSur ce marché étroit du viager classique, qui représente 1 % des transactions du marché de l’ancien, mais en hausse toutefois de 25 %, l’équipe de gestion privilégie le viager 100 % bouquet:les acquisitions se font avec un droit d’usage et d’habitation, c’est-àdire que la SCI n’a pas à servir de rente durant toute la vie du ou des propriétaires, tout leur est versé le jour de l’acte. La durée du viager peut être capée dans le temps. «L’absence de rente vient limiter l’aléa pour chacune des parties et rend la relation plus saine. De plus, le senior n’est pas pénalisé par l’impôt sur le revenu», souligne Charlotte Evanguelidis. Au décès du senior, la SCI peut choisir de vendre ou de mettre en location le bien, selon les conditions de marché. Pour constituer son portefeuille, l’équipe de gestion fait l’acquisition d’actifs (généralement des appartements d’une surface moyenne de 150 m2) situés à Paris, en Ile-de-France, dans les grandes métropoles et les stations balnéaires. Les vendeurs sont aussi bien des hommes que des femmes ou des couples, généralement âgés de quatre-vingts ans. La SCI n’a pas recours à l’effet de levier.Le fonds est composé à au moins 70 % d’immobilier viager et entre 10 et 30 % en liquidités et valeurs mobilières afin d’assurer une bonne liquidité (assurée par Suravenir). La valorisation est bimensuelle et le patrimoine est estimé chaque année.Cette SCI, au sein de laquelle Suravenir a investi 30 millions d’euros pour son démarrage, comptait à son lancement une douzaine de biens pour environ 10 millions d’euros. L’accès à cette SCI est possible jusqu’à un maximum de 50 000 euros et ne peut représenter plus de 50 % du montant du contrat. Pour les institutionnels, elle est accessible à partir de 250 000 euros.