Le déficit commercial est souvent montré du doigt par les pays qui en ont un. En France il serait le reflet d’un manque de compétitivité, aux Etats-Unis il serait le résultat d’une politique économique inadéquate, favorisant la production à l’étranger au détriment de la production domestique. D. Trump a voulu (cru?) adresser ce problème avec sa politique « America First ». Sa stratégie était simple: elle consistait à croire que si l’on rend plus chers les produits fabriqués à l’étranger les entreprises préfèrerons produire localement, soutenant alors l’emploi et l’économie.
Le graphique ci-dessous laisse penser que les tarifs douaniers implantés en 2018 sur les produits en provenance de la Chine ont eu tout de même un impact sur la balance commerciale bilatérale Etats-Unis/Chine.Ce graphique montre également que l’Europe pourrait être le prochain « problème à traiter ». Bien que J. Biden ait un comportement moins spectaculaire que son prédécesseur, le fait est qu’il n’a pas retiré les droits de douane imposés à la Chine. La politique économique américaine a peu changé sur le papier et il n’y a aucune raison que l’administration Biden soit plus conciliante avec ses partenaires. Nous l’avons bien ressenti ici en France avec l’épisode des sous-marins australiens.
Si la tendance se poursuit, que l’Europe devient le premier contributeur au déficit commercial américain, il est fort à parier qu’il y aura des représailles.
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