Auris Gestion étoffe sa gamme de fonds obligataires avec le lancement du fonds à échéance Rendement Sélection 2027. Rendement cible : 5 %.
La palette d’OPCVM de taux d’Auris Gestion – 3 Md€ d’encours – s’enrichit d’un nouveau support : Rendement Sélection 2027. Il s’agit d’un fonds de droit français assorti d’une maturité de cinq ans et catégorisé Article 8 de la SFDR. L’objectif est de permettre aux investisseurs de profiter des opportunités sur le marché obligataire qui, actuellement, procure un couple rendement/risque « historique » et bénéficie d’une espérance annuelle de rendement net de frais de 5 %. La période de souscription s’étend au moins jusqu’au 31 août 2023. Les frais courants estimés sont de 0,60 % (part clean share) ou de 0,80 % (part tous souscripteurs). En cas de sortie anticipée, le porteur supportera une commission de 3 %.
Sélection rigoureuse
« Rendement Sélection 2027, souligne le communiqué de lancement, allie une stratégie de portage qui apporte de la visibilité aux investisseurs et une approche défensive. » Le fonds s’impose un minimum de 50 % de l’actif net investis en obligations investment grade. L’exposition aux émetteurs high yield est plafonnée, et ce afin de ne privilégier que les signatures les plus solides. Pas de notation inférieur à B–. Notation moyenne des titres en portefeuille : BB+. Les obligations « perpétuelles » (hybrides corporates et contingent convertible bonds, ou cocos) sont exclues de l’univers d’investissement, afin de conserver un fonds « le plus pur possible », tout en évitant le risque que les émetteurs n’exercent pas l’option de rappel avant l’échéance du fonds.
Le fonds est très diversifié, aussi bien en nombre de lignes (plus de 50) que d’émetteurs, avec toutefois une exposition géographique limitée aux pays de l’OCDE (Europe, principalement). Il s‘appuie sur l’analyse maison dénommée « SACRE » (secteur, activité, convenants, résultats, équipes). « Si les sociétés high yield, souligne Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion, présentent aujourd’hui des fondamentaux plus rassurants que par le passé, avec des bilans globalement assainis, certaines sociétés ont cependant des structures d’endettement qui ne sont plus adaptées au nouvel environnement de taux. » Autrement dit, la sélection restera à l’écart des dossiers spéculatifs…
ML