La décote des petites capitalisations par rapport aux grandes valeurs atteint des sommets historiques. Nous sommes passés d'une prime de valorisation d'environ 15%- 20% en 2017 à une décote de valorisation de 20%-25% aujourd'hui.
De plus, cette décote n'est pas uniquement relative aux Large Caps, mais aussi par rapport à leur valorisation moyenne historique, où la décote se porte alors à 20%. Ces niveaux actuels sont en ligne avec les points bas de 2012, lorsque l'environnement en Europe était fortement dégradé, ou encore de mars 2020 lors de la crise du COVID. Les valorisations sont également similaires aux points bas de 2003 (après la bulle Internet, Enron, etc.).
Il est essentiel de noter que ces décotes se sont produites sans détérioration des bilans, des modèles d'affaires ou des équipes dirigeantes. Selon nous, ces fortes corrections sur les Small Caps sont liées à une anticipation d’une détérioration du scénario macro en Europe, ce qui leur donne un potentiel de revalorisation plus élevé que les Large Caps.
En plus de ces facteurs conjoncturels, nous pensons que la faible couverture par les analystes externes sur ce segment de la cote génère des divergences importantes en période d'incertitude et de ralentissement économique. Rappelons que le nombre moyen d'analystes suivant les sociétés de l'EURO STOXX 50 est de 28 par société, alors que dans le cas de Sextant PME il est de moins de 5 analystes pour 80% du portefeuille. La sélectivité portée par une analyse fondamentale interne approfondie est plus que jamais indispensable.
Enfin, il est important de rappeler que sur le long terme les plus petites valeurs surperforment largement les plus grandes. Que ce soit sur la France ou au niveau européen.
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