Voilà plus d’un mois que l’invasion russe en Ukraine a débuté et il est possible de faire un premier bilan. Tout d’abord il apparaît clairement que la Russie a sous-estimé l’ampleur de la mobilisation internationale de même qu’elle a surestimé sa capacité militaire à mener une guerre éclair en Ukraine. Loin d’accueillir les soldats russes les bras ouverts comme l’espérait le Kremlin, les Ukrainiens organisent une résistance héroïque.
Dès lors, la Russie est obligée de revoir ses plans et fragilisée par des pertes que l’on estime à 20% (soldats et matériels), l’armée Russe a décidé de concentrer son action sur l’est du pays avec comme objectif prioritaire la chute du port de Marioupol. La stratégie russe est semble-t-il de constituer un continuum entre la Crimée et les régions indépendantistes de l’est afin de pouvoir se présenter en position de force lors des négociations.
Finalement, le principal enseignement de cette première phase du conflit est que la Russie semble faire preuve d’un certain pragmatisme qui l’amène face aux difficultés rencontrées sur le terrain à rechercher la négociation là où, début mars, la rhétorique nucléaire maniée par le Kremlin avait pu susciter un certain effroi.
Rassurés par l’aspect classique de l’affrontement, les investisseurs ont repris leurs esprits et les indices actions ont progressé avec en toile de fond l’absence d’alternative aux actions dans un contexte de déprime du marché obligataire. Le pire semble donc pouvoir être évité, mais pour autant la facture s’annonce salée sur le plan économique et tout particulièrement en Europe. Au-delà de l’impact sur la disponibilité et le prix des matières premières sur lesquels beaucoup a déjà été écrit, l’impact sur la confiance des acteurs économiques est peut-être encore plus important. Si les enquêtes d’activité PMI menées en mars auprès des chefs d’entreprise ont rassuré, les enquêtes portant sur le moral des consommateurs en Zone euro ont montré une rapide montée du pessimisme comparable en niveau à celui observé pendant la 1ère phase du Covid.
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Document terminé de rédiger le 05 avril 2022. Sources: Apicil AM, Bloomberg. Performances dividendes réinvestis arrêtées au 31 mars 2022.
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