Axa WF Metaverse, tel est le nom du dernier-né de la gamme des fonds actions thématiques d’Axa IM. Géré par Pauline Llandric, il vise, comme son nom l’indique, à saisir les opportunités du développement du marché du métavers au niveau mondial.
En avril, Axa Investment Managers lançait Axa WF Metaverse (article 8 SFDR), un fonds actions internationales qui, via le métavers, jouent un rôle dans les entreprises jouant un rôle dans la convergence entre les mondes numérique et physique. Géré par Pauline Llandric, il complète la gamme de fonds actions thématiques avec les fonds Axa WF Framlington Robotech et Axa WF Framlington Digital Economy.
Un marché en croissance de 10 à 15 % par an« La création de ce fonds vise à saisir les opportunités de croissance du secteur, assure Pauline Llandric, qui gère le fonds en compagnie de Tom Riley et Jeremy Gleeson, qui dirigent respectivement les fonds Robotech et Digital Economy d’Axa IM. Selon une étude Bloomberg Intelligence, le marché du métavers représentait, en 2020, plus de 500 milliards de dollars et devait atteindre 800 milliards en 2024, soit une croissance annuelle comprise entre 10 et 15 %. Il convenait également de s’assurer qu’il était investissable. Pour identifier les valeurs éligibles à la stratégie, nous nous sommes orientés vers nos experts régionaux, tout en nous appuyant sur un outil linguistique de recherche quantitative nous permettant de détecter les valeurs liées au thème. L’univers d’investissement du fonds ne devait pas trop être corrélé avec celui de nos fonds thématiques Robotech et Digital Economy. Actuellement, l’overlap entre les univers d’investissement est seulement de 20 à 25 %. »Quatre sous-segments d’investissementAfin de fournir une exposition aux tendances de long terme et une diversification permettant de s’adapter aux conditions de marché, la stratégie de gestion s’articule autour de quatre sous-thèmes:- gaming (jeu):largement reconnu comme le premier élément constitutif du métavers, il offre un moyen immersif d’explorer des mondes infinis, de créer des expériences personnalisées et d’interagir simultanément avec un grand nombre de joueurs;- socialising (socialisation) : le métavers est rendu possible par des plates-formes permettant la création de contenu, les expériences en direct, l’interface utilisateur et les interactions sociales. « L’effet d’échelle est, ici, le plus important, eu égard au grand nombre de personnes utilisant les réseaux sociaux », note Pauline Llandric;- working (travail) : l’industrie devrait représenter une part importante du marché du métavers grâce aux possibilités de plus en plus sophistiquées permettant aux spécialistes de concevoir des simulations 3D en temps réel. Pour les employés de bureau, le métavers offre la possibilité de créer un environnement de travail plus collaboratif et immersif.- et enabling (facilitateur) : les facilitateurs technologiques seront essentiels pour déterminer le rythme de développement du métavers; ils englobent des secteurs tels que les semi-conducteurs, les infrastructures technologiques, la cybersécurité et les paiements.Cet univers d’investissement se compose d’environ deux-cent-cinquante titres. « Nous recherchons les sociétés qui, même si le thème a un poids faible dans leur chiffre d’affaires actuel, s’engagent fortement sur le thème, indique la gérante. C’est le cas, par exemple, de Meta qui investit beaucoup dans le casque de réalité virtuelle Oculus et sa plate-forme de réalité virtuelle sociale Horizon, avec un budget R&D qui devrait excéder les 30 milliards de dollars cette année, ou encore de sociétés qui feraient des opérations de croissance externe dans le métavers.» Le portefeuille est assez équilibré entre les quatre sous-thèmes, avec près d’une cinquantaine de titres, de toutes tailles de capitalisation et avec une surreprésentation des petites et moyennes valeurs car plus « pures » par rapport au thème. « Nous avons la volonté de rester assez diversifié car chaque sous-segment du métavers a un comportement spécifique. Par exemple, sur l’univers du working, les secteurs des logiciels et du cloud sont plus prévisibles; à l’inverse, le marché des semi-conducteurs est plus cyclique. Nous visons également des valeurs profitables qui résistent mieux aux chocs de marché. Selon nos prévisions, 85 % des valeurs en portefeuille devraient être rentables dès cette année. »
Axa WF Metaverse (LU2429105914)