© Groupe François Ier
Le groupe François 1er, spécialiste de la restauration de bâtiments d’exception, a transformé l’ancien couvent des Ursulines de Guérande (Loire-Atlantique), inscrit aux monuments historiques, en quarante-et-un logements, ainsi que quatre surfaces commerciales (ateliers). Une opération de restauration menée avec le plus grand soin pour ce site remarquable du XVIIe siècle : respect de l’architecture existante, des formes et de l’authenticité des matériaux.
Situé à l’extrémité est du faubourg Saint-Michel, au cœur des marais salants, aux portes de la cité médiévale de Guérande et à quelques minutes de la Baule-Escoublac, le site bénéficie d’un emplacement exceptionnel, avec vue sur la presqu’île du Croisic.
L’imposante bâtisse historique présente un plan symétrique en U. Celle-ci est constitué d’un cloître rectangulaire, d’une galerie au rez-de-chaussée, de façades s’ouvrant sur des paysages différents : un parc à l’est, des jardins ouverts à l’ouest, et des étages bénéficiant de vues sur les lointains, les marais salants et la mer.
Avec ses façades en moellon de granite apparent et sa majestueuse toiture à long pans avec croupe, l’objectif de la restauration consistait à créer des espaces de vies confortables.
En 30 mois, le bâtiment a fait peau neuve. Du sol au plafond, l’ensemble a été restauré. Objectif : conserver et mettre en valeur des éléments architecturaux remarquables (corniches, moulures, plafonds à la française, escaliers d’origine intérieur, etc.). Plus précisément, les façades ont été nettoyées, les parements en pierre de taille restaurés et ceux en moellons rejointés et enduits à chaux. La difficulté a été d’extraire toutes les pierres abîmées pour les remplacer par les nouvelles corniches en pierre de tuffeau. Un travail fastidieux et complexe. Les menuiseries, les fenêtres et les portes ont été restaurées ou réinterprétées, en respectant le modèle existant et le dessin des menuiseries originelles, avec la complexité d’y installer du double vitrage à la place du simple vitrage. Deux cents ouvertures traditionnelles ont été recréées sur-mesure. Les charpentes, de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle, ont fait l’objet d’un traitement et d’un renforcement. De nouvelles petites lucarnes en bois ont été posées. Une opération délicate pour s’insérer dans la charpente existante et respecter le dessin très contraint de l’Architecte des monuments historiques.
Quant à la couverture en ardoise, celle-ci a été remplacée par une couverture neuve en ardoise, avec de lucarnes complémentaires, dans le respect du savoir-faire traditionnel. Des frises décoratives de couronnement de faitage ont finalisé l’ouvrage selon le modèle historique avec moulage de l’existant pour réaliser une empreinte afin de retrouver les éléments à l’identique. Des tommettes traditionnelles ont été posées dans l’ensemble des parties communes.
Enfin, le traitement des abords, les cours et les jardins, notamment dans le cloître, ont été rénovés et embellis.
Avec une livraison prévue en octobre prochain, chacun des quarante-et-un logements de standing, du T1 au T4 (de 129 000 à 495 000 € pour des surfaces comprises entre 26 et 100 m2) offre une pièce de vie spacieuse et lumineuse.