"Nous venons de lancer BREIZH MA BRO", annonce Emmanuel ANGELIER, Président de La Financière d’Orion.
1) Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après une école de commerce spécialisation finances puis une embardée vers le marketing stratégique, j’ai intégré un réseau de gestion de patrimoine ou j’ai occupé des fonctions de management pendant 14 ans.
Post Lehman Brothers et une gourmandise aveuglée et court-termiste de l’actionnariat majoritaire, le temps était venu de créer sa propre structure en remettant le clocher de Qualité au centre du village de Service.
Manuel PARENT et Hubert CHEVÉ sont mes associés fondateurs.
2) La Financière d’ORION aujourd’hui ?
Orion est aujourd’hui une plateforme de produits et services qui équipe 350 conseillers et qui collectera plus de 300 millions d’euros en 2021. Un peu gauloise, farouche et irréductible et foncièrement indépendante. Le service aux CGPI guide tous nos choix, sans démagogie financière non plus car le modèle économique reste très ténu.
3) Quelles sont les conséquences, à votre avis, d’une réglementation de plus en plus forte sur le métier de conseiller en gestion de patrimoine ? Et que pensez-vous de la disparition du 3ème usage du courtage ?
La réglementation est censée protégée le client final. On finira comme à l’hôpital, si on lit tous les papiers, on n’accepte jamais l’opération ! Le règlementaire doit se digitaliser, s’automatiser, s’actualiser et c’est tout.
Les arguties commerciales de certains concurrents visant à agiter inlassablement le chiffon rouge de la peur du contrôle pour les rejoindre me sembles déjà un peu obsolètes, un jour désuètes …
La disparition du 3ème usage du courtage mérite rapidement une position de Place. Nous sommes membres de l’APECI (Association professionnelle des entreprises de conseil en investissement, NDLR) et mon associé Manuel PARENT plaide pour cette auto-régulation de place avant le grand Far West où il y aura trop de cowboys et pas assez de shérifs !
4) Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Nous travaillons avec l’ensemble du marché. Nous avons deux contrats dédiés, ARMADA et ARTHÉMIS, avec respectivement SURAVENIR et ORADEA. IRBIS est notre grand partenaire pour les structurés et le capital Investissement requiert des fidélités et de la confiance que nous octroient TIKEHAU, EXTENDAM, Entrepreneur Invest, CALAO ou Pierre 1er gestion …
Cardif et Swisslife nous accompagnent sur le PER.
5) Quelle est votre politique en matière d’investissement socialement responsable ?
L’investissement socialement responsable mériterait un symposium à lui tout seul : Avenir Incontournable ou Hygiène Personnelle systématique d’investissement ou tarte à la crème marketing ?
Nous avons choisi majoritairement le climat avec une société de gestion, Fidéas, très rigoureuse dans sa recherche universitaire sur la décarbonation des gestions et en recherche permanente d’une corrélation élargie vers l’ISR.
6) Comment gérez-vous la crise actuelle et quelles en seront les conséquences selon vous ?
Sans être ni arrogant, ni péremptoire, nous n’avons pas connu de schisme en 2020, à fortiori de crise en 2021.
Un triptyque digitalisation/communication/prise d’opportunités a permis de passer ce cycle fou avec une énorme peur mais In Fine, sans encombres.
Outre l’humilité qui doit être la nôtre quand on voit tous nos compteurs financiers exploser en mars 2020, la souplesse des systèmes d’information et la communication vers la clientèle ressortent en immense vainqueur pour longtemps …
7) Vous venez de lancer un fonds de capital investissement BREIZH MA BRO, pouvez-vous nous le présenter ?
BREIZH MA BRO répond à toutes mes vies : la Bretagne, l’investissement direct avec une vulgarisation de qualité pour la clientèle finale (accessible dès 5 000 € au sein de l’ARMADA VIE), co-créé avec des acteurs référents incontournables (Nextstage et Crédit Mutuel ARKEA). Nous avons été parmi les 10 premiers fonds français du Label Relance en octobre 2019 ! C’est un honneur et un devoir d’en faire un succès à un moment où il le faut !
8) Quels sont vos projets pour la Financière d’ORION à horizon fin 2021 ?
Nous finissons d’achever un grand projet informatique que nous espérons fidèle à notre image : innovant et pragmatique pour les CGP. Doté en complément d’un outil puissant et robuste de contrôle de risque sur les gestions, APT, nous développerons notre première campagne de communication externe pour mieux nous faire connaître, en dehors du réputationnel qui fonctionne très bien.
Sans être le nénuphar du 49ème jour, nous espérons doubler notre taille et le 50ème jour serait pour nous 2024.
Pour le 15ème anniversaire, ce serait formidable !
« Travaillez, prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le moins »
(Le laboureur est ses enfants, Jean de la Fontaine).
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