Le régime de volatilité sur les différentes classes d'actifs (très élévée sur les taux et le Forex et étonnamment pas sur les actions) ...
On assiste cette année à une baisse quasi généralisée de l'ensemble des actifs risqués et à de fortes variations quotidiennes / hebdomadaires / mensuelles sur les actions, les taux et les obligations : Exemple pour les taux (variations quotiennes du 30 ans UK en bps):
Exemple pour les devises (USD/JPY et USD/CNY , variations calendaires en %) :
Exemple pour les actions (nb. de mois par année calendaire avec des variations >7.5% S&P 500):
Pourtant, quand on y regarde de plus près, le régime de volatilité par classe d'actifs n'est absolument pas homogène :
La volatilité est extrême sur les marchés obligataires et les marchés de change que l'on considère les niveaux de volatilité atteints ou la durée - particulièrement longue - de cet épisode. En revanche, et contrairement à ce qu'on pourrait intuitivement penser, la volatilité sur les marchés actions est relativement modeste et très loin des niveaux atteints lors des fortes baisses de marché précédentes. Deux conclusions :
2022 est donc avant tout une crise obligataire avant d'être une crise des marchés actions.
L'absence d'un très fort épisode de volatilité sur les marchés actions (et de fortes sorties de capitaux de ce marché) est paradoxalement une « mauvaise » nouvelle qui explique la réticence des stratégistes à redevenir plus positif sur les actions car la plupart des fins de « bear market » sont caractérisées par des phases de « sell-offs » massifs où la volatilité explose.
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