Alors qu’analystes financiers et stratégistes sont divisés sur les perspectives bénéficiaires des entreprises européennes pour 2023 (+3% pour le consensus contre -10% pour Citigroup ou Goldman Sachs), quel est le risque de déception sur les dividendes versés par les sociétés européennes ?
Rappelons d’abord une évidence : les dividendes versés en 2023 le sont sur la base des résultats réalisés en 2022. Dans la mesure où il ne reste que deux mois avant la fin de l’exercice fiscal 2022 on peut estimer crédible la hausse de 17% des bénéfices en Europe anticipée par le consensus. De ce fait, les attentes de croissance des dividendes pour l’année fiscale 2022, de l’ordre de 10% selon le consensus, nous semblent assez crédibles.
Le risque porterait donc seulement sur les dividendes 2023 dont l’essentiel sera payé en 2024. Sans faire preuve d’un excès d’optimisme, il nous semble là-encore que les risques de déception soient mesurés.
Premièrement, il convient de rappeler que lors des précédentes récessions, la baisse des dividendes a été moins prononcée que la baisse des bénéfices (en moyenne la baisse des dividendes correspond à 2/3 de la baisse des bénéfices), les Conseils d’Administration des entreprises, qui décident du montant du dividende, essayant généralement d’amortir le choc pour les actionnaires.
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