Unis derrière le président Bekerman, les adhérents de l’Afer ont largement adopté les onze résolutions agréées par le conseil d’administration, visant la cession d’Aviva, partenaire historique de l’Afer, au groupe mutualiste Aéma.
Ils étaient 760 000 adhérents invités à suivre en direct l’Assemblée générale de l’Afer (Association Française d’Epargne et de Retraite), qui s’est tenue à huis clos mardi 29 juin 2021. Au programme de cette réunion : la cession du partenaire historique de l’Afer, Aviva, au groupe mutualiste Aéma. Ont notamment été communiqués aux adhérents les engagements de ce dernier, à savoir le plein respect des clauses contractuelles existantes et du paritarisme, ainsi qu’une véritable concertation, en ligne avec l’ADN mutualiste qui caractérise Aéma.
A l’issue de cette AG, les onze résolutions agrées par le conseil d’administration de l’Afer ont toutes été adoptées à une large majorité. Les adhérents ont notamment renouvelé leur confiance au conseil d’administration de l’association pour émettre un avis sur le rachat d’Aviva France par le groupe mutualiste Aéma (résolution 6). Il appartiendra donc à Gérard Bekerman, président de l’Afer, de confirmer cet avis dans le respect de la préservation des intérêts des adhérents.
« L’Afer a poursuivi son chemin. L’épargne sous gestion approche 60 milliards en valeur de capitalisation et notre contrat demeure l’un des meilleurs du marché. Une belle histoire est désormais à l’horizon : notre futur partenaire, Aéma, est un assureur puissant, désireux d’aller de l’avant avec nous, dans le respect du vrai paritarisme. Nous partageons une même affinité associative et mutualiste, sur laquelle nous pourrons construire à l’avenir », a déclaré Gérard Bekerman, président de l’Afer.
Et d’ajouter : « Les mois à venir seront riches de combats pour l’Afer. Nous réagirons avec force contre les règles de solvabilité qui pèsent de manière excessive sur la solidité des assureurs et sur les performances pour les assurés. L’Afer appelle le Gouvernement à s’opposer aux mesures préconisées par le régulateur européen et à coopérer avec la Commission européenne et le Parlement européen pour que la France soit enfin libérée de ces règles qui détruisent de la valeur, paralysent le financement de l’économie et freinent la croissance et l’emploi. A l’heure de la grande échéance présidentielle, nous ferons également entendre notre voix pour que les candidats à l’élection s’engagent à maintenir le statut de l’assurance vie : l’Afer comme la France ont besoin d’un Président de la République qui protège l’assurance vie et non pas d’un Président de la République qui entend la fiscaliser. »