En partenariat avec le WWF, DWS lance un fonds dont l’objectif est de soutenir l’« économie bleue » et d’avoir un effet positif sur les actions durables des entreprises. L’accent est mis sur les entreprises liées aux écosystèmes côtiers et marins.
Avec le fonds DWS Concept ESG Blue Economy, DWS (820 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 mars) élargit sa gamme de produits thématiques ESG avec un nouveau fonds d’actions à vocation mondiale. L’objectif du fonds, géré par Paul Buchwitz, est de soutenir l’« économie bleue » et d’avoir un impact positif sur les actions durables des entreprises. L’accent est donc mis principalement sur les actions d’entreprises liées aux écosystèmes côtiers et marins.
Les chiffres montrent clairement l’ampleur du potentiel de l’économie bleue : « L’économie bleue devrait croître deux fois plus vite que l’économie établie d’ici 2030 », déclare Paul Buchwitz à l’occasion de la journée des Océans du 8 juin dernier. Le WWF estime la valeur mondiale des actifs liés aux océans à environ 24 000 milliards de dollars. Et le « produit océanique brut » annuel des océans, qui s’élève à 2 500 milliards de dollars, est si important qu’il placerait l’économie bleue au huitième rang des plus importantes économies du monde. En raison de l’importance considérable des océans, non seulement en tant que ressource économique, mais aussi pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité, l’Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI), en collaboration avec le WWF, a défini des critères pour cinq secteurs liés aux océans, que le DWS Concept ESG Blue Economy a intégrés dans le processus d’investissement.
Le fonds se concentre, par exemple, sur les entreprises qui contribuent à freiner l’acidification des océans, à réduire la pollution marine et celles qui s’occupent de l’utilisation durable des ressources marines, des écosystèmes ainsi que de la pêche durable. Il s’agit notamment des entreprises qui contribuent à la santé des océans et se concentrent sur la consommation durable, la réduction des émissions de carbone et la prévention de la pollution de l’eau. L’accent est également mis sur les secteurs dépendant des océans, tels que la navigation et les ports, l’énergie et les ressources, le tourisme côtier et l’aquaculture.