Les obligations n’ont plus le vent en poupe dans les portefeuilles des investisseurs privés. La faute aux taux négatifs qui enlèvent toute perspective de gain à l’échéance. Pourtant, en regardant du côté des obligations portant un risque de crédit, il reste des choses à faire !
Contexte de marché
Si les investisseurs intègrent aujourd’hui largement les actions des pays émergents dans leurs réflexions, il n’en est pas de même pour les obligations émergentes. Pour cause, les devises émergentes subissent depuis 2013 un calvaire avec des phases de correction à répétition… de quoi refroidir les investisseurs les plus aguerris !
Face à ce constat peu engageant, on peut avancer plusieurs arguments pour inviter les investisseurs à considérer cette thématique.
D’une part, on peut découper les obligations émergentes en trois groupes. Les obligations d’Etat libellées en devises dure (essentiellement en USD), les obligations « corporate » en devise dure et les obligations d’Etat en devise locale. Dans chacun de ces segments les taux d’intérêt sont au-delà des 5%.
D'autre part les situations économiques des pays appartenant à cet univers sont très diverses. La Chine et l’Argentine ont en effet peu de choses en commun. Ainsi, il est possible de classifier ces émetteurs en fonction de leur vulnérabilité.
La richesse de cet univers offre de réelles opportunités pour des gestions actives. Le fonds Carmignac Portfolio Emerging Debt se propose d’en tirer parti.
Carmignac Portfolio Emerging Debt
Carmignac bénéficie d’une longue expérience sur les actifs émergents. Ce fonds n’a été créé qu’en juillet 2017. Il vise à la fois un objectif de performance relative à l’indice des obligations émergentes et un objectif de performance absolue. Après une année 2018 particulièrement douloureuse (en relatif et en absolu), le fonds montre de solides performances sur les exercices suivants. En particulier, la gestion a su tirer parti des opportunités offertes par forte la baisse consécutive à la crise du Covid-19 de mars 2020.
Le portefeuille est géré par Joseph Mouawad et James Blanning et bénéficie des apports des équipes actions émergentes et crédit de Carmignac.
L’équipe met en œuvre une gestion active sur l’ensemble des segments de la dette émergente. L’approche « top-down» reste discrétionnaire. L’analyse macro financière globale permet de positionner le portefeuille en termes d’exposition globale (béta). La sélection des devises/émetteurs s’appuie sur des indicateurs économiques classiques et également sur des critères ESG qui permettent de cartographier la vulnérabilité des systèmes économiques et sociaux des pays faisant partie de l’univers. Le processus est enrichi des apports de l’équipe « Risque » qui permet de visualiser et gérer les risques du portefeuille.
L’analyse des contributions/détracteurs à la performance montre une recherche d’équilibre et de diversification entre les différents facteurs de risques (taux, crédit souverain, crédit « corporate » et devises).
Le portefeuille reste relativement concentré pour un portefeuille obligataire (une cinquantaine de lignes). Le risque crédit est contenu avec environ 60% des investissements sur l’« investment grade » contre 40% pour le « high yield ». A date, le rendement actuariel du portefeuille se situe au-dessus de 4% avec une duration importante (7 points).
Intégration dans les portefeuilles
Le fonds Carmignac Portfolio Emerging Debt se classe parmi les fonds qui montrent un comportement spécifique parmi les plus marqué de notre univers, confirmant ainsi l’approche discrétionnaire et « total return » du fonds. Sur les trois dernières années le fonds montre un beta par rapport à l’indice Barclays des dettes émergentes locales proche de 1 avec un biais pour les phases de marché favorables aux actifs risqué comme les actions européennes et les « small cap ». Pour compléter le panorama, il convient de rajouter un alpha estimé de 3.7% par an (en partie dû à une excellente performance relative entre juin et septembre 2019). La volatilité ressort à 9 points, ce qui permet d’intégrer facilement ce fonds dans des stratégies dite « équilibre ».
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