Malgré quelques achats opportunistes, l'atmosphère sur les marchés financiers est restée morose. Les risques d'une intensification de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies, combinés aux incertitudes liées à l'élection présidentielle américaine, se sont ajoutés à des résultats d'entreprises et des statistiques économiques mitigées.
La semaine a débuté sur une note politique avec la décision du président américain Joe Biden de retirer sa candidature à l'élection présidentielle du 5 novembre. La convention démocrate, du 19 au 22 août, devra choisir un candidat capable de battre Donald Trump, actuellement en tête des sondages. À ce stade, Kamala Harris, l'actuelle vice-présidente, semble faire consensus avec le soutien de 2500 délégués sur les 1976 nécessaires et plus de 80 millions de dollars levés en 24 heures.
En réponse, les investisseurs ont alors commencé à mettre en place les "Trump trades", entraînant un rebond des marchés, en se concentrant sur les actifs (actions et cryptomonnaies) et les secteurs (technologie, bancaire, consommation cyclique) susceptibles de bénéficier d'un éventuel retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Cependant, cette dynamique positive s'est interrompue aussi brusquement qu'elle avait commencé, les facteurs macroéconomiques et microéconomiques ayant rapidement freiné l'enthousiasme des investisseurs.
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