En fin d’année dernière, Fourpoints IM lançait Fourpoints Alternative Selection (SRI 4), un fonds géré en multigestion dont l’objectif initial vise à constituer la poche de gestion alternative des mandats gérés par la société de gestion. « Nos mandats prudents et équilibrés disposent structurellement tous d’une poche de fonds alternatifs de 5 à 10 % que nous avons augmenté l’an passé à 15 % car les actifs obligataires et actions étaient tous deux corrélés à la baisse. Or, pour des questions d’accessibilité des stratégies, cette poche était réduite à trois fonds parfois eux-mêmes assez corrélés ce qui ne nous permettait donc pas d’atteindre nos objectifs », expose Olivier Jezequel gérant multigestion et ancien gérant de fonds long-short actions.
Au sein de Fourpoints Alternative Selection, à liquidité quotidienne, l’équipe de gestion construit son allocation avec une vingtaine de stratégies, le plus souvent inaccessibles à la clientèle retail, afin de réduire et diversifier les risques.
Quatre grandes typologies de fonds sont associées :
- les « equity like », c’est-à-dire les stratégies reposant sur les actions, parfois avec une exposition au marché : long-short et event driven (sur les situations spéciales) ;
- les « global » macro qui sont des fonds de suivi de tendance ;
- les fonds systématiques reposant sur des algorithmes à l’image des fonds reposant sur les momentum de marché, les biais comportementaux ou encore les flux entre devises ;
- et les « relative value », à savoir des fonds d’arbitrage sur des classes d’actifs tels que les obligations convertibles, le crédit ou encore des secteurs actions (notamment les foncières cotées).
D’autres fonds alternatifs peuvent également compléter l’allocation d’actifs comme des cat bonds ou des fonds liés aux matières premières. L’objectif est d’avoir un beta nul au marché et que la performance ne provienne que de l’alpha des gérants sélectionnés.
« S’agissant d’un fonds de fonds, nous avons veillé à avoir des coûts limités avec des frais de 1,40 % pour la part retail et 0,70 % pour la clean-share », précise Cédric Michel, directeur du développement.