Financière Galilée (250 millions d’euros d’encours sous gestion) vient de finaliser l’acquisition de Sedec Finance. Cette société de gestion de portefeuille agréée en août 1991, avec un historique de plus de trente ans dans la gestion d’actifs, et tout particulièrement les obligations d’entreprises majoritairement Investment Grade gère aujourd’hui une gamme de quatre OPC et plus de 70 millions d’euros d’encours.
Avant l’opération, Financière Galilée, présidée par Roni Michaly, disposait déjà d’une expertise dans la sélection d’actions, la sélection de fonds et la sélection de solutions structurées, avec une spécialisation dans la création de portefeuilles multi-thématiques bâtis sur des mégatendances d’avenir. L’acquisition de Sedec Finance permet d’ajouter la compétence obligataire, Financière Galilée envisageant déjà le développement de son département obligataire par le renforcement de l’équipe et le lancement éventuel d’autres fonds.
Selon les termes de l’accord de l’opération, Elie Chamma, le fondateur Sedec Finance en 1991, continuera à accompagner Financière Galilée pendant au moins trois ans. Diplômé de Polytechnique et titulaire d’un MBA de l’université de Wharton, il a débuté sa carrière dans la finance à Wall Street, en tant que gestionnaire obligataire à la banque Drexel Burnham Lambert. Par la suite, il a occupé le poste d’arbitragiste international à la banque Compagnie Parisienne de Réescompte, à Paris.
La clientèle de Sedec Finance et de ses partenaires est majoritairement composée d’entrepreneurs encore en activité ou ayant cédé leur entreprise. Au travers de cette acquisition, Financière Galilée entend ainsi conforter « sa visibilité et son ancrage auprès de la clientèle privée, via les professionnels de la gestion de patrimoine, family offices ou gérants privés qui constituent déjà un socle de partenaires important pour la société ».
Enfin, cette acquisition conforte l’ambition de Financière Galilée de parvenir à 400 millions d’actifs sous gestion à fin 2023, sans s’interdire « une nouvelle opération de croissance externe, si l’occasion venait à se présenter », selon Roni Michaly.