Sommes-nous à la veille d’une reprise économique dans les pays développés ? Bien qu’il soit encore trop tôt pour l’affirmer, les indices PMI composite préliminaires de février, publiés cette semaine, ont franchi la ligne de flottaison vers le haut, en repassant au-dessus du niveau d’expansion de 50.
Ce fut le cas de la France (51,6), de l’Allemagne (51,3), de la zone euro (52,3), et des États-Unis (50,2). Cependant l’amélioration n’est pas générale, car nous assistons à une forte dichotomie entre la composante des services en forte hausse, et celle de l’activité manufacturière en nette baisse. Ainsi pour la France, l’indicateur PMI des services a rebondi à 52.8 contre 49,4 le mois précédent, tandis que la composante manufacturière s’est contractée à 47,9 contre 50,5 en janvier.
Malgré une crise d’approvisionnement en gaz évitée cet hiver, la flambée du prix des autres magères premières et du coût des intrants va congnuer à laisser des traces, aussi bien chez les producteurs, qui vivent une érosion de leur marge, que chez les consommateurs, qui subissent une baisse de leur pouvoir d’achat. Pour autant, le secteur tergaire étant le piler des économies occidentales, l’amélioragon récente dans les services est un élément déterminant et rassurant pour les invesgsseurs. Dans le passé, ces données, basées sur des enquêtes d’opinion, ont devancé la reprise réelle de l’acgvité de plusieurs semaines, comme en avril 2021, en juin 2020, au début 2019 et mi-2016.
Par Arnaud BENOIST-VIDAL, Analyste macroéconomique Gérant du fonds Arc Actions Santé Innovante ESG
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