Édito. Il y a des débats qui, a posteriori, n'auraient pas dû se tenir. Et celui qui opposait, la semaine dernière, de l'autre côté de l'Atlantique, Biden à Trump en fait partie. L'évènement tant attendu a, en effet, tourné au désastre pour le candidat démocrate. Un naufrage qui, une fois encore, interroge sur la capacité du Président sortant à effectuer un second mandat. Et, en attendant, se colleter politiquement son adversaire sur le reste de la campagne. Sans détours, certains l'invitent même désormais à passer la main sans attendre le dépouillement de novembre. Bref, ce débat de trop semble surtout avoir un peu plus renforcé les chances de voir Trump refaire la déco du bureau ovale en janvier prochain. Le potentiel futur locataire de la Maison Blanche n'en est bien sûr pas à son premier bail et ne fait pas grand mystère de sa conduite des affaires. On en connaît déjà la couleur économique. L'occasion d'anticiper, avec quelques mois d'avance, quelles pourraient en être les conséquences pour les marchés.
À l'international, Trump II a déjà annoncé vouloir poursuivre la guerre commerciale qu'il avait engagée avec l'empire du Milieu en portant les droits de douanes à plus de 60 % sur les importations « made in China ». Une perspective qui pourrait être de nature, si elle est poussée trop loin, à peser sur les actions ainsi que les rendements obligataires. Au-delà, la hausse des tarifs sur les produits importés pourrait aussi impacter des secteurs comme la distribution, le textile ou encore l'ameublement. En matière d'environnement, il jetterait à nouveau les Accords de Paris à la poubelle - d'où Biden les avait sortis en 2020. Trump II autoriserait, par ailleurs, les majors pétrolières à reprendre leurs forages façon gruyère et supprimerait les subventions aux éoliennes. Un horizon - sombre pour le climat - qui serait logiquement favorable au secteur énergétique en Bourse et, a contrario, pénalisant pour celui des renouvelables - et, en sus, pour un secteur comme les véhicules électriques. Enfin, il a tout lieu de penser qu'il poursuivrait l'assouplissement de la réglementation financière américaine entamée sous son premier mandat, ce qui ne manquera pas de profiter au secteur bancaire... Réponse à ces hypothèses, le 5 novembre au soir.
Le graphique de la semaine : Ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis Source : Bloomberg, juin 2022-juin 2024 - US Core Personal Expenditures Price Index (d'un mois à l'autre et en %)
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