Plus de 70 000 hommes politiques, diplomates, militants, financiers et chefs d'entreprise se retrouvent à Dubaï cette semaine pour discuter des moyens d'enrayer le glissement de la planète vers la catastrophe environnementale. La nécessité de changer de rythme n'a jamais été aussi urgente : 2023 marquera l'année la plus chaude jamais enregistrée et les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent d'augmenter. Cela dit, il persiste une petite opportunité de remporter quelques victoires dans le domaine du climat.
C'est au président de la COP28, Sultan Al Jaber, qu'incombe cette responsabilité, même si pour de nombreux acteurs, sa direction des négociations est ternie par son rôle de PDG d'Abu Dhabi National Oil, l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
Pour sa part, M. Al Jaber a déclaré publiquement qu'il voyait dans cette conférence des parties une occasion de convaincre l'industrie des combustibles fossiles de lutter contre les émissions de GES. L'une des principales annonces devrait être l'engagement pris par le secteur mondial du pétrole et du gaz d'éliminer les émissions de méthane, un gaz à effet de serre surpuissant, d'ici à 2030. Au moins 150 pays et 25 compagnies pétrolières ont signé l'engagement, a indiqué Adnan Amin, directeur général de la COP28. Son ambition est d’arriver à l’objectif de 50 % des émissions de méthane couvertes par l'engagement.
Par François Lett, Directeur du département éthique et solidaire.Pour lire l'intégralité de l'article, cliquez ICI.
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