Plate-forme de Crowdfunding, Baltis Capital se distingue par l’étendue de son offre qui combine investissement, promotion immobilière, marchand de bien et même SCPI. De quoi répondre à tous les objectifs des investisseurs, à partir de 1 000 €.
Dans la Grèce antique, la déesse Baltis protégeait la ville. Un joli symbole auquel Alexandre Toussaint voulait se référer en créant Baltis Capital, en 2016. «En investissant dans nos villes, près de chez nous, nous les protégeons», explique le président-fondateur de la FinTech.Il est encore responsable développement Ile-de-France de Foncière Magellan lorsque germe en lui l’envie de démocratiser l’investissement dans l’immobilier d’entreprise et résidentiel, via des tickets à partir de mille euros.La plate-forme Baltis Capital voit le jour avec le concours de Clément Dornier, un ancien camarade de promotion expert en fiscalité. Dès son lancement, elle met en place un conseil des sages, organe consultatif chargé de veiller à son bon développement. Y figure notamment Steven Perron, président de Foncière Magellan, mais aussi du groupe Magellim entré l’été dernier au capital de la Fin-Tech à hauteur de 40 % afin d’accélérer sa croissance.
LARGE GAMME DE SOLUTIONSSur le marché du Crowdfunding, Baltis Capital se distingue par l’étendue de ses champs d’intervention qui lui permettent de structurer une offre répondant à des objectifs d’investissement à court, moyen ou long terme. Dès l’origine, elle propose une solution d’investissement sur cinq à huit ans, dédiée aux locaux commerciaux (crèche, banque, pharmacie, boulangerie, entre autres), et accessible depuis le PEA et le PEA-PME. Plus traditionnellement, Baltis Capital propose aussi le financement de programmes de promotion immobilière ou de marchands de biens sur leurs besoins en fonds propres. Eligible au PEA-PME, cette solution s’étend sur douze à dixhuit mois selon le projet. «Une durée très lisible pour les investisseurs, ce qui a son importance en cette période compliquée», souligne Alexandre Toussaint.
PRIORISER L’INVESTISSEMENT LOCALBaltis Capital adresse tout type d’actifs:commerce, résidentiel, bureau… Pour une parfaite clarté, chaque projet porte sur un unique investissement immobilier. L’intégralité de la souscription s’opère en ligne, en quelques secondes. Selon les projets, les rendements prévisionnels oscillent entre 8 et 12 %, avec un rendement moyen de 9,3 %, conforme aux moyennes nationales, toutes platesformes confondues. «Nous collectons 150 000 à 600 000 € par projet, avec une moyenne à 400 000 €, ce qui représente une cinquantaine d’investisseurs puisque notre ticket moyen avoisine les 7 000 €», calcule Alexandre Toussaint.Depuis quelques mois, Baltis Capital met en avant l’investissement local, grâce à l’ouverture prioritaire des opérations aux investisseurs du territoire sur lequel se situe le projet. «Nous nous sommes aperçus que 20 à 30 % des investisseurs avaient un lien avec la ville du projet qu’ils choisissaient. Nous leur proposons donc l’exclusivité pendant vingt-quatre heures, précise Alexandre Toussaint. Nous nous appuyons aussi sur les conseillers en gestion de patrimoine locaux pour capter cette clientèle.» L’objectif consiste à proposer au moins un projet par semaine, soit un minimum de deux millions d’euros de collecte par mois.
DES SCPI TRIÉES SUR LE VOLETParce qu’elle cherchait à compléter son offre par une solution de long terme, Baltis Capital a choisi de proposer une sélection de SCPI. Trois ont retenu son attention : Coeur de Ville (Sogenial Immobilier), Foncière des Praticiens (Foncière Magellan), et ActivImmo (Alderan), Des véhicules spécialisés, axés sur la France et lancés par des sociétés de gestion à taille humaine. Un quatrième, la SCPI LF Les Grands Palais de La Française, rejoint la gamme, ainsi qu’un OPCI sur le coliving créé par Foncière Magellan. Pour mieux guider les investisseurs, Baltis Capital a imaginé des packs sur mesure répartissant l’investissement entre les véhicules selon différents critères.Et les idées continuent de fourmiller ! En 2022, Baltis Capital compte bien se lancer dans le Private Equity afin de financer des start-up, mais aussi se tourner vers des solutions liées aux énergies renouvelables. «La période est active et riche en perspectives ! Les banques sont un peu plus exigeantes dans l’octroi de crédit; les porteurs de projets ont d’autant plus besoin du crowdfunding pour financer une partie de leurs fonds propres», conclut, confiant, Alexandre Toussaint.