Si l’année 2022 risque d’être difficile pour les fonds obligataires commercialisés par le groupe dirigé par Frédéric Puzin, ses 3 SCPI sont en passe de dégager de nouvelles performances de grande qualité (entre 5,6% et 6% avec une hausse de la valeur des parts).
L’année 2022 sera-t-elle un millésime détestable pour les épargnants ? S’il ne se veut pas définitif sur le sujet, Frédéric Puzin, le patron de Corum L’Epargne ne se fait pourtant pas trop d’illusions quant aux performances prévisibles sur les marchés actions et obligataires. Selon lui, actions et obligations sont aux premières loges pour pâtir du nouveau contexte macro-économique et géopolitique. De la sorte, il anticipe de très probables performances négatives pour ses 5 fonds obligataires ne serait-ce qu’en raison d’une amplification des anticipations de récession. Ce qui ne devrait pas l’empêcher d’annoncer une collecte nette positive d’environ 100 M€ en direction de cette classe d’actifs.
Le panorama est tout autre du côté des 3 SCPI proposées par le groupe. Compte tenu d’une gestion opportuniste, diversifiée et d’un repli de la concurrence au regard de conditions de financement plus compliquées, les SCPI de Corum L’Epargne affichent toutes d’excellentes performances (entre 5,6% et 6% de hausse avec une croissance concomitante de la valeur des parts). « Plus que jamais, nous sommes capables, avec nos SCPI de battre l’inflation y compris en ce moment », s’est félicité Frédéric Puzin lors d’un point presse. Il faut dire que ses équipes immobilières financent en cash leurs acquisitions, ce qui les placent en pole position pour obtenir des prix de transactions compétitifs.
En outre, les baux sont indexés sur l’inflation et lorsque l’on sait qu’en Europe, les prix à la consommation ont bondi de 8 à 10% depuis le début de 2022, on comprend mieux pourquoi les produits de Corum L’Epargne affichent de tels rendements. Même si certains locataires rechignent à s’aligner sur de tels niveau de progression des loyers. Des gestes ont été octroyés moyennant un allongement des baux.
Sur l’année en cours, 600 M€ ont d’ores et déjà été collectés sur cette poche immobilière. Le groupe recherche surtout des biens en périphérie de Paris ou à l’international. Y compris dans des zones jusqu’à présent hors de prix. Le repli de la concurrence, des prix et des transactions joue en faveur des acteurs tels Corum L’Epargne.
« 2023 sera une très belle année pour nous », anticipe déjà Frédéric Puzin, non seulement au niveau de ses fonds obligataires que de ses SCPI. Du côté des obligations, la récente correction a fait naître de réelles opportunités, alors que les risques de défaillances sont particulièrement bas. « C’est le moment de se positionner sur les obligations à haut rendement », a indiqué le numéro un de Corum L’Epargne. Il se montre tout aussi optimiste du côté de ses 3 SCPI, une nouvelle fois susceptibles de battre l’inflation.
PBB