Introduit en octobre 2019 par la loi PACTE, le Plan d’Épargne Retraite est une solution très intéressante en raison de ses avantages fiscaux. Le PER permet de former un capital en vue de la retraite. Il est possible pour cela d’alimenter son compte de diverses façons pour de meilleurs résultats.
(Publi-communiqué)
Les principaux types de versements vers un PER
Le PER ne présente tout d’abord aucune obligation de versement pour les particuliers qui souhaitent épargner de cette manière. Les versements peuvent être effectués à tout moment et selon des montants divers, à choisir d’après les finances et les objectifs que vous désirez atteindre pour votre capital. L’un des points forts du Plan d’Épargne Retraite est que vous serez en mesure de l’alimenter par trois moyens différents. Le premier et le plus courant consiste à procéder à des versements volontaires libres, qu’ils soient ponctuels ou bien programmés.Avec mon PER, tous les versements volontaires donnent accès à une réduction d’impôt correspondant au même montant que celui versé sur mon compte. Cette ristourne fiscale attractive en fait donc un très bon moyen d’épargner pour les salariés, afin de disposer d’un revenu complémentaire au moment de la retraite. La déduction fiscale va intervenir pour l’année suivante, avec un plafond annuel à ne pas dépasser pour chaque membre du foyer fiscal. Le reliquat des versements peut être utilisé sur une période de 3 ans. Un particulier peut aussi refuser cette réduction d’impôt en échange d’une exonération totale d’imposition à la sortie en capital du PER.
Les versements issus de l’épargne salariale
Une autre possibilité pour alimenter son PER est d’utiliser l’épargne salariale, soi-même ou via son entreprise. Pour cela, un particulier peut procéder à des versements depuis un Compte épargne-temps (CET) ou, en l’absence de CET, en utilisant les sommes équivalentes aux jours de repos qui n’ont pas été pris. Pour ce type de versement, une exonération de l’impôt sur le revenu est prévue. En revanche, les sommes déposées sont soumises à des prélèvements sociaux selon un taux de 9,7 %. Dans le cas de versements de l’employeur, l’entreprise sera exonérée de cotisations sociales mais le forfait social sera pris en compte.
Le transfert de vos autres contrats d’épargne
L’un des objectifs de la loi PACTE est d’harmoniser les solutions d’épargne mises à la disposition des Français. Dans ce but, il est possible de transférer ses anciens contrats d’épargne retraite vers un nouveau compte PER. L’épargne accumulée jusque-là n’est donc pas perdue mais peut être centralisée sur un seul compte avec lequel bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. Parmi les anciens contrats transférables jusqu’en 2023, on peut citer le Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP), les contrats Madelin, le Plan d’Épargne Entreprise Collectif (PERCO) et l’épargne issue du Préfon comme du contrat « Article 83 ».Plusieurs raisons justifient de procéder à un tel transfert. C’est une solution adaptée pour une meilleure gestion de votre épargne, qui vous permet de vous passer d’anciens contrats à faible rendement ou aux frais élevés. C’est aussi une simplification notable de votre stratégie d’épargne, pour une lisibilité accrue.
Offrant une véritable flexibilité, le PER est un investissement à long terme à ne pas négliger pour préparer sa retraite. Les modes de versements possibles permettent aux salariés de s’organiser à leur convenance pour profiter en temps voulu du capital épargné.