Sanso Investment Solutions a fait son entrée sur le marché des fonds thématiques avec le lancement de Sanso Essentiel. En s’inspirant de la pyramide de Maslow, l’équipe de gestion a défini son univers d’investissement sur les entreprises répondant aux trois premiers des cinq besoins de l’homme, à savoir ses besoins physiologiques, de sécurité et sociaux. Présentation.
Sanso IS a récemment lancé le fonds Sanso Essentiel (FR0011236629), son tout premier fonds actions internationales thématique.Plus précisément, il s’agit de la transformation d’un fonds préexistant, Altiflex. «Alors que nous disposions déjà de fonds blended sur les actions européennes ou internationales, il était logique que nous nous positionnions sur le créneau des fonds thématiques, expose Michel Menigoz, cogérant du fonds en compagnie d’Edmond Schaaf et François Fontaine, accompagnés par Yaël Le Solliec, analyste ISR. Ce type de solution permet de s’affranchir des cycles économiques et de se projeter sur le long terme, tout en se concentrant sur une conviction forte que nous avons souhaité résiliente. Avec Sanso Essentiel, qui postule pour le label ISR, nous avons souhaité nous différencier par rapport à l’offre préexistante sur le marché et qui est le plus souvent concentrée sur des valeurs d’hypercroissance, pas forcément profitables et très dépendantes aux cycles économiques et à l’évolution des taux.» .Des entreprises en BtoC Ainsi, Sanso IS a souhaité concentrer son fonds sur les sociétés dont les produits et services sont essentiels au développement humain. Pour définir son univers d’investissement, l’équipe de gestion s’est basée sur la fameuse pyramide de Maslow. La société a circonscrit les valeurs éligibles à celles répondant aux trois premiers des cinq besoins humains, tels que définis par Abraham Maslow dans les années quarante, à savoir :- ses besoins physiologiques : manger, boire, se vêtir, être propre ; - de sécurité:se soigner, se protéger, se loger, avoir un revenu ; - et besoins sociaux:appartenance à un groupe (télécommunications, transports, éducation, informatique, logiciels). Les besoins d’estime et d’accomplissement personnel sont donc exclus du portefeuille. Par ailleurs, la société de gestion ne retient également que les entreprises ayant une activité en BtoC (par exemple, les constructeurs automobiles sont éligibles, pas les équipementiers), ayant une optique de durabilité (pas de Coca ou de valeurs liées à l’alcool) et ne souffrant pas de controverses graves ou répétées. Passés ces différents filtres, les gérants réalisent leur stock-picking sur quelque sept cents titres.Des valeurs défensives et de croissance « Au final, notre univers d’investissement est assez diversifié avec, pour les deux premiers besoins (physiologiques, santé et sécurité), des valeurs plutôt défensives, et pour le troisième niveau (appartenance à un groupe) des valeurs à la fois de forte croissance comme les valeurs technologiques pour se connec- ter aux autres, et des valeurs plus cycliques, analyse le gérant. Dès lors, le portefeuille doit avoir un comportement résilient dans les phases de baisse, mais profite également des phases d’accélération rapide de la croissance. Surtout, il est très lié au développement des classes moyennes qui, dans le monde, se développe rapidement et dispose d’un revenu également en hausse. » Sans être fixe, le portefeuille se compose, à environ 40 %, de valeurs liées aux besoins physiologiques et, à 30 %, sur le besoin d’appartenance à un réseau et les besoins de santé/sécurité. Actuellement, le fonds est principalement investi sur des valeurs nord-américaines (70 %), alors que celles européennes et asiatiques représentent respectivement environ 20 et 10 % du fonds.Ensuite, la sélection de valeurs se fait de façon traditionnelle selon la méthodologie Sanso Stock-Picking qui répond à plusieurs critères que sont la valorisation, la croissance bénéficiaire, la profitabilité, le momentum, entre autres, pour déboucher sur un portefeuille comprenant entre cinquante et soixante-dix lignes.