La société de gestion annonce avoir collecté 240 M€ sur le 1er trimestre 2022 portant à plus de 2,5 Md€ ses encours sous gestion. Les équipes ont très vite coupé leurs lignes d’établissements bancaires. Elles se montrent relativement confiantes pour le reste de l’année.
Ce n’est pas la société de gestion BDL Capital Management qui dira le contraire : le premier trimestre 2022 a encore été l’occasion pour les gérants d’actifs de collecter assez significativement en dépit de de la guerre en Ukraine et de ses nombreuses conséquences macro et micro économiques. La société de gestion annonce ainsi avoir enregistré une collecte nette de plus de 240 M€ au cours du 1er trimestre 2022, portant ses encours gérés à plus de 2,5 Md€ à fin mars 2022.
Une collecte positive auprès de tout type de segments de clientèle, y compris à l’international. Détail très symptomatique : la collecte a été solide à la fois auprès de la clientèle institutionnelle que de celle des particuliers intermédiés (avec partenaires CGP). La preuve que la gestion de conviction intéresse fortement tous types d’investisseurs.
La dégradation du contexte géopolitique et l’accélération des tensions inflationnistes ont toutefois conduit BDL Capital Management à une vigilance accrue quant aux valorisations des entreprises. Le conflit russo-ukrainien a notamment mis en exergue la problématique d’approvisionnement des entreprises (déjà valable durant la COVID), des disruptions sur diverses matières premières agricoles, mais également énergétiques ou industrielles, et l’hyperinflation laisse entrevoir un pincement de leurs marges. Des points majeurs que les équipes de la société de gestion avaient identifié très tôt sur ce premier trimestre. Par exemple, les positions sur le secteur bancaire ont été coupées dès le 11 février 2022, soit 13 jours avant l’éclatement du conflit.
« Il existe cependant des raisons d’espérer, note BDL Capital Management dans un communiqué. L’économie reste en croissance, grâce à la reprise des investissements interrompus par la COVID et au besoin des entreprises de reconstituer leurs stocks. La valorisation des actions européennes est proche de sa moyenne historique*. En relatif au marché américain, elle est même historiquement basse avec une décote de 40% des actions européennes versus le MSCI US».
*Par rapport au PE médian de l’eurozone sur la période de 2005 à 2022 (source BDLCM, d’après données Bloomberg).
PBB