La demande placée de bureaux en Ile-de-France a atteint 853 300 m2 sur les six premiers mois de l’année, en baisse de 5 % sur un an et proche de la nouvelle moyenne annuelle depuis la crise sanitaire, révèlent les indicateurs publiés par Immostat et commentés par BNP Paribas Real Estate. Le marché enregistre un ralentissement plus marqué au deuxième trimestre avec un volume de 408 700 m2 placés (-9 % sur un an). Le marché des grandes surfaces (plus de 5 000 m2) se stabilise depuis le début d’année, totalisant 280 400 m2. De son côté, le créneau des petites et moyennes surfaces (moins de 5 000 m2) affiche un retrait de-8 % sur un an, avec 573 000 m2 placés.Paris et la première couronne nord se démarquent Alimentés par plusieurs transactions de plus de 5 000 m2, la première couronne nord et Paris hors QCA se démarquent des autres pôles tertiaires, avec respectivement 89 700 m2 (+ 102 % sur un an) et 270 400 m2 (+ 64 % sur un an) placés à la fin du premier semestre. Les marchés de La Défense et Neuilly/Levallois affichent également des performances positives sur un an avec, respectivement, 68 000 m2 et 42 000 m2 placés. A l’inverse, les secteurs plus périphériques tels que la première couronne Est et la deuxième couronne connaissent des baisses significatives de l’ordre de 40 % sur un an. Enfin, le marché du quartier central des affaires de Paris, après un très fort dynamisme depuis la crise sanitaire, ralentit à mi-année (-27 % sur un an).Ce ralentissement de projets portés par certains secteurs d’activité, comme le coworking ou la Net-économie, et certaines ambitions locatives élevées pénalisent le marché. .