Amplegest lance Amplegest Digital Leaders, nouveau fonds consacré aux champions technologiques d’aujourd’hui et de demain, fruit d’une réflexion post-Covid qui a vu le digital se développer et se pérenniser dans l’économie.
Amplegest annonce le lancement d’Amplegest Digital Leaders, fonds classé SFDR 9. Le portefeuille, que gérera Abdoullah Sardi, sera investi en titres d’entreprises européennes et internationales qui tirent parti du digital. Sa gestion a pour objectif de soutenir les actuels champions de la tech et de favoriser l’émergence de nouveaux acteurs disruptifs centrés sur l’innovation. Le processus de sélection des valeurs intégrera des facteurs d’analyse ESG conçus pour les enjeux responsables liés à la thématique.
« Dans des marchés difficiles, commente Jean-François Castellani, directeur du développement asset management, nous sommes heureux de lancer le fonds Amplegest Digital Leaders, résultat d’une expertise développée en interne. Ce premier fonds de notre gamme thématique vient compléter notre offre de fonds actions pricing power et petites et moyennes valeurs françaises et européennes. Nous nous inscrivons par cette démarche dans une vision de long terme du développement de notre gestion d’actifs au sein du groupe Cyrus. »
Participer à la structuration de la sphère tech
Amplegest Digital Leaders investira dans tous les secteurs d’activité, sous réserve que les émetteurs proposent des biens et des services à forte valeur ajoutée par le biais du digital. L’univers d’investissement englobe des valeurs en dehors de l’écosystème tech pur, par exemple des sociétés d’assurance qui s’appuient sur l’intelligence artificielle, mais aussi des fintechs, des néo-banques… Avec ses trois « poches » (groupes phares, sociétés en croissance, petites capitalisations prometteuses), le fonds a l’ambition de participer à la structuration de la sphère tech en France et en Europe. Il présentera d’ailleurs une « coloration » européenne pour au moins 30 % des investissements.
« Ce positionnement est singulier sur le marché, où les acteurs existants proposent généralement une exposition de 10 % à 15 % à cette zone géographique », précise le communiqué de lancement, Le nouveau fonds a été pensé pour identifier des tendances durables de l’écosystème digital et éviter les pratiques controversées telles que l’usage des datacenters. Des indicateurs internes ont été définis : Digital for Impact Score (potentiel ESG d’un actif au regard de cinq critères : environnement, social, gouvernance, droits de l’Homme, controverses), Negative Impact Contribution & Effects (externalités négatives des activités ciblées).
« Les dérives propres à certains modèles digitaux sont désormais connues, souligne Abdoullah Sardi. C’est pourquoi, en plus de nos critères d’exclusion habituels, nous prenons en compte les diverses controverses autour des valeurs. Nous préférons de loin investir dans de futurs champions en voie de développement que dans de larges capitalisations au centre de polémiques. Comme un fonds Gafam n’aurait pas de valeur ajoutée, nous privilégions l’analyse de nouvelles valeurs. »
ML