L'association a officialisé un taux en baisse par rapport à l'an dernier, comme l'ensemble des assureurs vie. Son président Gérard Bekerman a indiqué qu'il regardait de près l'évolution actionnariale de son distributeur, Aviva France, précisant qu'il n'avait qu'un avis "consultatif".
L’annonce était scrutée comme le lait sur le feu : Gérard Bekerman, le président de l’Afer a dévoilé ce mardi 20 janvier son taux annuel pour son fonds en euros. Il est de 1,70% à comparer à 1,85% l’an passé. Comme l’ensemble de ses compétiteurs assureurs vie, l’association a dû revoir à la baisse son taux garanti. Mais les fonds en euros ont encore un bel avenir devant eux.
Rappelant le poids de cette association qui compte aujourd’hui plus de 756.00 adhérents avec un encours total de 54,4 Md€ d’encours, dont 11,7 Md€ d’unités de compte, Gérard Bekerman a néanmoins nuancé son propos en déclarant que la situation économique actuelle appelait une inévitable diversification de son épargne. « Il est important de proposer ses alternatives, mais en aucun cas de les imposer. C’est aux épargnant de choisir ce qui leur convient le mieux ».
Interrogé sur la façon dont il voyait évoluer l’actionnariat de son distributeur, Aviva France, le président de l’Afer a d’abord tenu à préciser que son avis était « consultatif » et ce, pour évacuer les informations selon lesquelles il était susceptible d’apposer un veto. Il a toutefois précisé qu’il regardait avec attention cette opération et qu’il la voyait avec un œil d’autant plus favorable que le dialogue avec son partenaire s’était dégradé ces dernières années. « Au lieu d’un dialogue, nous avions deux monologues ».
Quant à sa préférence, il a noyé le poisson en indiquant : « que le meilleur gagne ! », ouvrant ainsi le champ des possibles alors qu’il semblait plutôt jusqu’à présent acquis à la cause de la Macif (devenue depuis peu Aéma Groupe depuis sa fusion avec Aésio). L’offre conjuguée d’Allianz/Athora est donc revenue dans la course.
En attendant, Aviva a tenu, ce mardi, à préciser ses intentions de manière à rendre transparent son processus de cession : « Aviva explore différentes options pour Aviva France et aucune décision n’a été prise à ce stade. Aviva est bien consciente de ses responsabilités envers l’ensemble des parties prenantes d'Aviva France. Si une consultation s'avère nécessaire, Aviva consultera activement toutes les parties prenantes, y compris l'AFER et les instances représentatives du personnel concernées. »
PBB