En partenariat avec MetLife, votre magazine Profession CGP organise son cinquième prix de l’Initiative autour du thème de la prévention des conséquences de l’interruption totale ou temporaire de l’activité du dirigeant de cabinet. Une situation pour laquelle différentes mesures peuvent être prises pour protéger aussi bien les clients que les membres du cercle familial et les associés ou collaborateurs du cabinet.
Pour la cinquième année, Profession CGP, en compagnie du spécialiste de la prévoyance patrimoniale MetLife, met à l’honneur les initiatives des professionnels du patrimoine. Après la pédagogie client, l’investissement socialement responsable, la digitalisation et le pilotage du risque au sein des portefeuilles clients, le prix concerne cette année « La sécurisation de l’activité du CGP ».
Une des missions du CGPLa protection du patrimoine est l’une des dimensions phare dans l’exercice du métier de conseil en gestion de patrimoine. La mise en place de la sécurisation des actifs des clients peut revêtir différentes formes : prévoyance, mesures juridiques de protection ou encore mise en place d’une stratégie d’optimisation successorale.
A titre personnel, le conseil en gestion de patrimoine en tant que dirigeant de son activité se doit également de prévenir son incapacité temporaire ou totale d’exercer, ainsi que son décès prématuré, le tout en fonction des spécificités de son activité. Or le cordonnier étant souvent mal chaussé, on peut s’apercevoir que ce n’est pas souvent le cas.
Un large spectre de mesure à prendreCes mesures de prévention concernent un ensemble de personnes, tant au niveau du cabinet que de la famille du CGP. Il s’agit tout d’abord de ses héritiers : ont-ils la capacité professionnelle pour exercer le métier de conseil en gestion de patrimoine ? Le patrimoine professionnel peut-il être réalisé dans de bonnes conditions, auprès d’un confrère désigné ou d’un associé ?
Viennent ensuite les clients du cabinet. Vers quel professionnel peuvent-ils se diriger en cas de besoin, notamment lorsque le cabinet est unipersonnel ? Une éventuelle prise en charge par un confrère est-elle déjà prévue ? Prévenir ses clients qu’une solution de suivi leur est assurée en cas de besoin est d’ailleurs un motif de réassurance pour les clients et prospects. Le ou les éventuels associés sont également concernés : quid du rachat éventuel des parts en cas de décès ? Des mesures peuvent également être prises auprès des salariés. Et disposent-ils de l’ensemble des statuts réglementaires pour exercer l’activité de CGP ?
Pour candidaterPour déposer un dossier, il convient de se connecter au site www.prix-initiative-patrimoine.fr. Pour cela, les candidats devront répondre à deux principales questions :
- en tant que dirigeant(s) de votre cabinet, quels moyens avez-vous mis en place pour que l’activité de votre entreprise se poursuive en cas de survenance d’un événement vous empêchant d’assurer vos fonctions temporairement ou définitivement ?
- Quelles dispositions avez-vous prises pour sécuriser votre famille et vos héritiers ?
Tout autre élément pourra venir accompagner le dossier de candidature. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 novembre prochain.
Attirer l’attention des conseillers en gestion de patrimoine
Vincent Tholance, responsable du marché CGP chez MetLife, nous expose pourquoi MetLife soutient, cette année, le prix de l’Initiative et sa vision du thème de cette nouvelle édition. « MetLife travaille depuis maintenant plus de cinq ans avec les CGP, et souhaite encore intensifier sa présence sur ce marché. Dès lors, s’associer avec un support reconnu comme Profession CGP est tout à fait pertinent, surtout lorsque ce partenariat valorise les professionnels qui exercent ce métier, comme c’est le cas avec ce prix de l’Initiative. Cela correspond tout à fait à la valeur de proximité qui nous tient à cœur et que nous mettons en œuvre notamment au travers de nos trente-cinq inspecteurs présents sur tout le territoire.
La sécurisation de l’activité du conseiller en gestion de patrimoine est la clé pour la poursuite sereine de l’activité de tous les cabinets. Les CGP connaissent naturellement les risques qu’ils courent (ainsi que leur famille et leurs héritiers) en cas d’absence temporaire prolongée, voire de décès. Néanmoins ils ont tendance à les minorer, tout simplement parce qu’ils pensent que ça ne leur arrivera pas. En tant qu’acteur de la prévoyance, il nous paraît important d’attirer l’attention sur les risques potentiels mais surtout sur les solutions (juridiques, fiscales, assurantielles, etc.) qui existent pour s’en prémunir. Et qui mieux que les CGP eux-mêmes pour convaincre leurs pairs de mettre en place ces solutions en leur donnant des exemples concrets et innovants ?
Plus les CGP ont conscience de cette problématique pour eux-mêmes, et plus ils seront capables de conseiller efficacement leurs clients entrepreneurs sur le sujet. Ils seront ainsi plus à même de remplir leur devoir de conseil tout en fidélisant ces clients. »